top of page
39714212_s.jpg

Ces paroles inspirées de lectures, de rencontres, de réflexions et de sa propension à jeter un regard critique sur la société qui l'entoure, Guy les offre aux créateurs de musique à la recherche de textes significatifs.

« La chanson… c’est un vivant petit oiseau sensible et intelligent dont l’univers est la cour, il connaît et ressent tout mais en petit, c’est très parent avec le conte et la fable. » – Félix Leclerc

« La chanson… c’est un vivant petit oiseau sensible et intelligent dont l’univers est la cour, il connaît et ressent tout mais en petit, c’est très parent avec le conte et la fable. »

Félix Leclerc

 

Dans son livre Le pouvoir ou la vie le philosophe et écrivain Jean Bédard traite de l’importance  « de s’atteler à sa propre vie ».  Il insiste notamment sur le fait que la transformation de notre être ne surgit pas d’une compréhension intellectuelle de nous-même. « Le saut crucial pour sortir de la répétition des cycles consiste en un acte de liberté » dira-t-il. Et il ajoute : « le propre de la liberté, c’est qu’elle n’existe pas, il faut la faire »[1].

Voici une chanson qui traite de cette idée riche de sens. Souvent, notre premier saut crucial, c’est celui que nous faisons pour nous affranchir des cycles répétitifs enclenchés dans notre enfance, ceux qui, trop souvent, nous tiennent captifs, étouffent notre vitalité, éteignent notre créativité. S’en libérer, c’est faire le premier pas vers l’aventure presque sans fin du naître à soi.

 

[1] Bédard, Jean. Le pouvoir ou la vie, les Éditions Fides, 2008.

Que faisons-nous de nos rêves?

Nous sommes les enfants

Les filles et les fils

D’une joie du moment

D’amour, de sacrifices

Nous sommes les héritiers

Du meilleur et du pire

Cherchant nos vérités

À travers leurs désirs…

Ils nous ont tant aimés

Nous voulons les ravir

 

Mais pendant ce temps

Que faisons-nous de nos rêves

Que faisons-nous de nos vies

Les miens dormaient sur la grève

Et la mer me les a repris

 

Ils ont donné leur vie

Ont fait nos joies, nos peines

Ont laissé leurs envies

Quelque part à la traine

En espérant nous voir

Les porter à notre dos

En faire nos devoirs

En faire nos crédos

Nous sommes leurs espoirs

Faudra faire ce qu’il faut…

 

Mais pendant ce temps

Que faisons-nous de nos rêves

Que faisons-nous de nos vies

Les miens dormaient sur la grève

Et la mer me les a repris

 

Nous portons leurs bagages

Parfois ils sont trop lourds

Aurons-nous le courage

De défier leur amour

Pour rallumer la flamme

Pour retrouver l’instinct

Qui repère en nos âmes

La trace d’un destin

Nos rêves nous réclament

S’y trouve notre chemin…

 

Et pendant ce temps

Que faisons-nous de nos rêves

Que faisons-nous de nos vies…

Les miens renaissent sur la grève

Et la mer enfin reluit

 

Les miens renaissent sur la grève

Et la mer enfin reluit

© L’utilisation des textes se fait avec la permission de l’auteur.
Veuillez écrire à Guy Pilote à pilote.guy@gmail.com.
Un oiseau dans ma cour vignette.jpg
TEXTE SUIVANT.jpg
bottom of page